
28 avril 2025
Les négociations pour un accord sur les otages sont au point mort, malgré des annonces du Hamas sur une possible trêve.
Le Hamas insiste sur le fait que tout accord doit inclure une cessation complète de la guerre - avec des garanties.
La position d'Israël est qu'il n'acceptera pas de mettre fin à la guerre tant que le Hamas n'aura pas été démis de ses fonctions militaires et civiles à Gaza et que la bande de Gaza n'aura pas été totalement démilitarisée.
Pourtant, un haut responsable du Hamas a déclaré à l’AFP que le mouvement terroriste était prêt à libérer tous les otages en échange d'un cessez-le-feu de cinq ans assorti de garanties internationales.
Dimanche, le Premier ministre qatari, Sheikh Mohammed bin Abdulrahman Al Thani, a ajouté : "Le Hamas est prêt à libérer tous les otages en échange d'un certain nombre de prisonniers palestiniens, mais à des conditions qu'il est peu probable qu'Israël accepte".
Il a également critiqué Israël, affirmant qu'il se concentre sur les otages sans présenter de vision claire pour mettre fin à la guerre.
"Dans cette situation, les chances d'un accord sont faibles, mais nous essayons de trouver un terrain d'entente plus large entre les deux parties", a déclaré le premier ministre qatari à Doha, aux côtés du ministre turc des affaires étrangères, Hakan Fidan, qui a ensuite rencontré de hauts responsables du Hamas basés au Qatar.
Le Caire a exigé que le Hamas fournisse des informations sur les otages d'ici début mai". Des sources égyptiennes ont révélé au journal londonien "Al-Arabi Al-Jadid" les détails de la proposition soumise par le Hamas aux responsables du renseignement égyptien pour un cessez-le-feu global à Gaza.