L'équipe israélienne chargée de négocier la libération des otages a élaboré de nouvelles clauses.


19 juillet 2024

L'équipe israélienne chargée de négocier indirectement avec le Hamas a élaboré de nouvelles clauses pour tenir compte des exigences récemment ajoutées par le Premier ministre Benjamin Netanyahou. 

A savoir le maintien du contrôle israélien sur le corridor Philadelphie et le poste frontière de Rafah, et le fait d’empêcher les hommes armés de retourner dans le nord de Gaza, lorsque les résidents déplacés reviendront dans la première phase de l'accord. Des clauses qui ne se trouvaient pas dans la proposition israélienne de la fin mai. 

Channel 12 qui rapporte cela cite également des sources ministérielles anonymes qui accusent B. Netanyahou de retarder délibérément la conclusion d'un accord définitif et qui supposent que c'est pour assurer la survie de sa coalition jusqu'au début des vacances de la Knesset, fin juillet, soit pour tenter de présenter le Hamas comme le camp du refus.

En tout cas, l'équipe de négociation dirigée par le chef du Mossad, David Barnea, ne reprendra pas les négociations au Qatar tant que les nouvelles formules n'auront pas été approuvées par B. Netanyahu et ses ministres.

Une fois cette approbation obtenue, ils transmettront les clauses actualisées aux médiateurs américains, qataris et égyptiens, puis au Hamas.

En l'état actuel des choses, David Barnea, n'a pas fixé de date pour se rendre à Doha, et il ne devrait pas s'envoler dans les prochains jours.

Le reportage de la chaîne 12 indique aussi que le chef du Shin Bet, Ronen Bar, a également travaillé récemment avec des médiateurs égyptiens et américains sur des formules visant à résoudre les deux mêmes questions de sécurité.

Il cite aussi B. Netanyahu qui a déclaré en privé ces derniers jours qu'un accord était proche, mais qu'une pression militaire supplémentaire sur le Hamas était encore nécessaire. 

Le reportage télévisé de la 12 paraphrase des sources sécuritaires anonymes qui avertissent que c'est le moment de vérité pour un accord et que le temps pourrait ne pas jouer en faveur d'Israël - à la fois en raison du danger quotidien pour la vie des otages et parce qu'il est impossible de savoir quels autres développements pourraient faire dérailler un accord dans les semaines à venir s'il n'est pas conclu maintenant.

L'équipe de négociation pense pourtant que les nouveaux textes "sortiront les négociations de l'impasse" dans laquelle elles se trouvent. Même si la finalisation des détails prendra encore plusieurs semaines.