Les autorités américaines tentent de minimiser la crise entre l'administration Biden et Israël


30 mars 2023

Les autorités américaines ont tenté de minimiser la crise entre l'administration Biden et Israël en la qualifiant de "différend entre amis".

Elles ont insisté néanmoins sur le fait que le gouvernement de Benjamin Netanyahou devait cesser d'accélérer le passage de sa réforme judiciaire à la Knesset.

"Notre engagement envers Israël est inébranlable, et il le restera", a déclaré le porte-parole du département d'État, Vedant Patel, devant des journalistes à Washington, ajoutant que "parfois, les meilleurs amis peuvent être en désaccord". "Israël est un partenaire clé et important, non seulement pour la région, mais aussi pour nos efforts dans le monde entier", a-t-il souligné.

Le porte-parole du Conseil national de sécurité américain, John Kirby, a déclaré mercredi : "Nous aimerions que les décisions prises (...) soient conformes à un consensus - et qu'elles puissent être prises avec la base la plus large possible de soutien public. Il a souligné qu'Israël "est une démocratie et un État souverain, bien sûr, et - que les États souverains prennent des décisions souveraines".

M. Kirby a même déclaré que l'administration Biden appréciait les déclarations faites mercredi par Benjamin Netanyahou.

John Kirby a souligné : “Il a parlé de la recherche d'un compromis. Il a parlé d'œuvrer à la construction d'un consensus ici en ce qui concerne ces réformes judiciaires potentielles. Il a dit à quel point il savait que les relations entre les États-Unis et Israël étaient inébranlables. Et il a parlé de son grand respect pour le président Biden”. "C'est un respect que le président Biden partage également. Ces deux hommes se connaissent depuis une quarantaine d'années", a ajouté John Kirby.

"Ce qui est bien avec les amis - et je suis sûr que vous avez tous des amis ; vous n'êtes pas toujours d'accord avec tout ce que votre ami fait ou dit - et ce qui est bien avec une amitié profonde, c'est que vous pouvez être aussi francs l'un envers l'autre", a-t-il ajouté.